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Mon Calidoscope : le monde de Cali en images
22 novembre 2013

2013 - 71 : Anita Blake (Tome 1) Plaisirs coupables de Laurell K. Hamilton

Anita Blake T1 - plaisirs coupables  Résumé :
Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m'appellent "l'Exécutrice" et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c'était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n'est pas toujours très exaltant et mon patron m'exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s'en servir. Tuer des vampires, c'est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d'enfance. Depuis qu'ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il yen a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !


Date de parution : 06/03/09
Editeur : Milady
Format : Poche
Présentation : Broché
Nb. de pages : 380 pages

 

 

 

2 sur 5

Une déception dans tous les sens du terme, 2 points pour l’effort auquel je n’ai pourtant pas du tout été sensible (mais un peu d’objectivité quand même ! Zéro ce serait de l'acharnement pour un livre qui ne m'a juste pas plu, mais qui n'est pas non plus une bouse finie.)

Le mot qui résume mon avis : Cliché !

 

Le moins que l’on puisse dire concernant l’alchimie entre ce roman et moi, c’est qu’elle n’a pas pris du tout.
Pour ainsi dire, je n’ai rien aimé dans cette lecture, et elle fut pour moi longue et totalement dénuée d’intérêt. 8 jours pour lire 380 pages, ça me paraît un excellent indicateur de la peine que j'ai eue à rentrer dans cette histoire lire phrase après phrase.

 

Evidemment, on ne peut pas tout aimer. Cela étant, j’ai toujours su qu’entre la Bit-Lit et moi, ce ne serait jamais une histoire d’amour. Pourquoi avoir lu Anita Blake dans ce cas, me direz-vous ? (et vous n’aurez pas tort !)
Tout d’abord, histoire de vous montrer que je ne suis pas totalement maso, et que je n’avais pas non plus juste envie d’une lecture à incendier sur mon blog, ce livre m’a été offert. Je ne l’ai pas acheté, il n’était pas non plus dans mes envies « pour plus tard »… C’est ma partenaire Elo Marly qui a eu envie de me le faire découvrir. (Pour sa défense, elle ne l’a pas lu non plus, et s’est donc certainement fiée aux avis des blogueurs qui l’ont encensé… Pourquoi, mais pourkwaaaaa ???!!) Mais enfin, cela n’excuse pas, j’aurais tout aussi bien pu le laisser dans ma bibliothèque et ne pas y toucher. Oui mais non, Le petit Crouton en a décidé autrement lors du challenge des 20 livres imposés. « Cali, tu liras ce livre pourri, je te l’ordonne ! » (bon "pourri", j'y vais un peu fort, il ne m'a pas plu c'est certain mais je comprends qu'il ait pu plaire à d'autres.)

Du coup, pas le choix (tout ça pour très certainement foirer mon challenge tout de même hein, vous remarquerez quand même à quel point je suis consciencieuse…)

 

Bon, alors ? Quid ?

Ce livre est donc vraiment si mauvais ? Non, ce serait vraiment abusé de ma part de dire ça. Il est écrit dans un français clair et compréhensible. Il n’y a pas spécialement de fautes, de phrases tarabiscotées, d’incohérences… Pour ça, je lui ai mis 1 point.
Le 2ème point vient du fait que je découvre cette saga fortement sur le tard. J’ai essayé tout au long de ma lecture de ne pas oublier qu’il s’agissait là d’un des précurseurs de la Bit-lit, celui qui a essuyé les plâtres, et que ce qui m’a paru fortement « convenu » était peut-être (sûrement même) à l’époque über original. (on parle quand même d’un roman écrit en 1993 et édité en France en 2009). Ça nous fait donc 2/5.

 

2 petits points donnés de façon totalement objective et absolument pas en rapport avec les sentiments que m’aura inspirés ce roman. Et ce sera tout, mon bon monsieur.

Oui alors parce que quand on va vers le plus subjectif (qui constitue pour de bon mon avis, donc), je n’ai absolument RIEN aimé. Ni l’histoire, ni le style, ni les personnages. J’ai eu un mal fou à avancer et à terminer ce roman, qui n’est pourtant pas spécialement bien long.  Et encore normalement, je suis quand même globalement bon public en littérature,  je trouve toujours du bien à dire pour nuancer les choses un peu moins sympas.

Mais là, et je suis désolée pour tous ceux qui l’ont adoré, non quoi ! Il n’y a rien à retenir dans ce livre, pour moi ! C’est d’un cliché, mais d’un cliché ! Et non, je ne trouve pas ça cliché parce que je le lis tard après bien d’autres lectures du même genre, alors qu’il a été écrit avant. J’ai lu peu de Bit-lit, justement parce que rien que la catégorie est un cliché en elle-même en général (y a quand même quelques bonnes exceptions dans le genre, je pense à Sophie Jomain et à sa Félicity Atcock, à Mercy Thompson, qui étaient loin de m'avoir déplu,) je ne fais donc pas vraiment de comparaisons avec d’autres du genre. Il s’avère surtout que ce roman contient absolument tout ce que je pouvais m’attendre qu’il contienne. Tu penses Bit-lit, tu visualises certaines choses, et tu retrouves absolument tout ce qui t’est venu en tête dans Anita Blake.


Moi qui aime me faire « surprendre » par mes lectures (au sens figuré hein, je n’aimerais pas du tout qu’un de mes livres me saute dessus dans le noir avec une tronçonneuse, même si cela me surprendrait clairement.) pour le coup, c’est complètement foiré. Il n’y aura eu aucun élément inattendu, et j’aurais déjà eu cette sensation si je l’avais lu à sa parution, puisque dès l’émergence du genre, tout ce qui sortait me paraissait cliché et attendu. La bit-lit n’est pas faite pour moi, à part quelques bonnes surprises, mais vraiment trop peu nombreuses pour que je finisse par "aimer ce genre".

 

 

Dans le détail, allons-y gaiement.

- La couverture : Franchement bof. Pas moche, mais pas spécialement attrayante. Et alors, le rapport avec le contenu ? Je passe, je n’en ai aucune idée. Le titre m’avait horrifiée tant il semblait souligner la vulgarité et le cliché (encore une fois) que toute bit-lit doit apporter sa touche d’érotisme bien vulgaire. Il s’avère que sur ce point-là, même si je n’avais pas tort sur l’idée que je me faisais du contenu, le titre fait référence à quelque chose de bien particulier dans le livre, donc bon, soit.

 

- Le style : Ce n’est pas qu’il soit mauvais. C’est qu’il ne m’a pas parlé DU TOUT. Une par une, les phrases sont correctes, ni trop longues, ni trop courtes, ni trop complexes ni trop simplettes, mais je ne sais pas par quel miracle, l’ensemble m’est apparu comme vraiment indigeste, pas naturel. Anita Blake fait des petites remarques censées être humoristiques et elle me sont tombées complètement à plat, je n’ai pas adhéré à la plume, à l’humour, aux dialogues de l’auteure qui m’ont vraiment paru totalement dépourvus d’intérêt. Bref, ça partait plutôt mal. Mais c'est là mon avis très personnel, il se peut que ça ne vous fasse pas du tout le même effet !

 

- L’histoire : Dans le cas où vous ne vous retrouvez pas trop dans le style d’écriture d’un auteur, c’est déjà bien mal parti pour apprécier le roman, mais avec un peu d’espoir (et une bonne dose de miracle) on peut encore trouver tellement d’intérêt à ce qui est raconté que ça peut encore se finir pas trop mal.

Encore une fois, plutôt raté ici, puisque cette histoire m’a vraiment ennuyée. Je n’y ai rien découvert d’intéressant, pas la plus petite pointe d’intérêt pour un élément en particulier, et pour l’ensemble, encore moins. J'ai survolé cette histoire sans jamais parvenir à y entrer (comme si je n'avais pas trouvé la porte et erré des jours durant en longeant la muraille à la recherche de cette p... de porte !!)

Déjà, on apprend qu’Anita est une « releveuse de morts », elle peut ramener les décédés à la vie, enfin à la non-vie plus exactement puisqu’elle en fait des zombies. Premier mauvais point, la vision des zombies donnée dans ce roman ne correspond à aucun des codes établis. Alors oui, faire une création personnelle avec un mythe, d’habitude j’adore ça et j’ai l’esprit très ouvert, on peut parfaitement s’éloigner des sentiers battus et exposer des théories (plus ou moins fumeuses) sur telle ou telle partie de la légende. Mais pas tout quand même ! Des zombies qui parlent, se souviennent, aident, voire survivent au milieu des humains, tranquillous, relevés d’entre les morts par des techniques vaudous/indiennes/wicca on ne sait pas trop, qui se laissent martyriser en jappant comme des chiots à qui ont met une fessée euhhhh… non, là c’est trop d’originalité.  A ce moment-là, pour partir sur ce genre de délire, il aurait fallu les appeler carrément autrement. Ces zombies n’ont rien de zombies ! Je m’insurge. (merde je suis quand même super méga fan des zombies, fallait pas merder sur ce point-là !). On ne sait même pas dans quel but Anita fait son métier. On ne comprend pas pourquoi les familles des morts viennent la trouver, elle et son agence « réanimator inc. » (WTF ?) pour ramener quelqu’un à la vie. Ce quelqu’un n’étant plus du tout le même, et voué à ne pas « survivre » bien longtemps, pourquoi voudrait-on s’infliger ça ? A part régler peut-être une question ou un problème qui n’a pas pu l’être à temps avant le décès… Mais enfin, ça ne justifie pas des agences de réanimateurs, etc. Enfin bref, pour moi, j’ai déjà commencé ce roman en me demandant ce que je foutais là. Puis quand on mélange vampires, goules, zombies, et que comme par hasard, Anita a de quoi faire face à tout ce petit monde, c’est trop pas crédible.

 

- Les personnages : Je dis « les » mais il est bien évident qu’un livre superficiel comme celui-ci, s’attache surtout à UN personnage, le principal. Anita Blake donc. Elle m’a soulée. Elle ne m’a pas convaincue, elle ne m’a pas plu. Pourtant, les personnages au sale caractère, qui disent des gros mots, et ne se laissent pas faire, normalement, c’est ma came. Mais Anita, elle arrive juste à être vulgaire. On dirait qu’il n’y a qu’un hémisphère dans son cerveau et que c’est celui qui tourne autour du cul. Pourtant pas une seule scène olé olé dans ce livre, non, tout se passe dans sa tête. Elle est persuadée que tout le monde essaie de l’aguicher, ou qu’elle doit aguicher tout le monde pour avancer dans la vie, que tout ce que font les autres n’a qu’un but : obtenir le sacre suprême : une bonne partie de jambes en l’air avec l’irrésistible Anita Blake.
Bref, un perso sans saveur, qui évolue (n'évolue pas, en fait) tout au long de l’histoire avec une humour insipide et la forme la plus « cliché » (encore !) d’un caractère rebelle. Totalement inintéressante en ce qui me concerne.

Les autres personnages sont principalement des mâles, bien bâtis et qui devraient faire envie, mais nada pour ma part. Y a peut-être éventuellement le Jean-Claude, mais on le voit trop peu dans ce tome 1 pour se faire vraiment une idée, peut-être prend-il de l'ampleur dans les tomes suivants, mais je ne le saurai jamais.
Philippe m'a un tout petit peu plus plu, mais vu ce qui lui arrive à la fin, ça calme, je pense que notre histoire naissante ne peut que s'arrêter-là.
De toute façon, il y a beaucoup trop de personnages dans ce livre, et pas du tout assez approfondis pour que je m'attache à l'un d'eux.

 

- Edition : Là ça fait partie du premier bon point : l’effort. Je n'ai rien à reprocher au livre en lui-même. C’est écrit correctement, même si le style m’a laissée totalement insensible. C’est corrigé correctement aussi, à part une ou deux coquilles (mais tous les livres en contiennent. Il paraît qu’on considère qu’un livre est bien corrigé s’il contient moins de 7 fautes. On est dans les clous donc.) Une couverture qui ne m’a pas parlé non plus, mais dont on ne peut pas dire qu’elle soit ratée, c’est juste ma sensibilité qui ne me permet pas de l’apprécier outre mesure.

 

En bref, vous l’aurez compris, voilà un roman que je ne vous conseille absolument pas. Encore une fois, il faut vraiment faire la différence entre un bon roman fantastique (qui peut traiter des vampires sans problème) : La saga des vampires d’Anne Rice, Les larmes rouges de Georgia Caldera, Salem de Stephen King, Dracula de Bram Stocker évidemment, Rose Morte, mon chouchou, de Céline Landressie ou Even dead things feel your love de Mathieu Guibé pour ne citer qu’eux, sont d’excellents romans sur base de vampirisme, à ne surtout pas mettre dans le même panier que la bit-lit, genre dans lequel ils sont souvent catégorisés. Grossière erreur, ça reviendrait vraiment à dire que Jane Austen et un roman Harlequin font partie de la même catégorie quoi… Il y a juste TOUT UN MONDE entre ces publications, qui pourtant partent du même sujet au départ. Mais la façon d’aborder le sujet, le but de l’histoire, et le travail sur la plume font toute la différence, et font un bon roman fantastique à découvrir, ou un pauvre bit-lit de plus sans charme et sans saveur. (ne me faites pas les gros yeux, j’ai le droit de ne pas aimer ça :p je rappelle tout de même à ceux que je vois monter sur leurs grands chevaux que certains romans bit-lit ont à mes yeux relevé un peu le niveau, je ne suis donc pas butée sur la catégorie, je constate juste que pour la grande majorité, je les referme avec le sentiment d'avoir perdu mon temps. Mais pas tous !)
Maintenant, si des lecteurs y trouvent leur bonheur, ma foi, très bien, c’est leur droit le plus total, j’ai aimé des romans que bien des gens ont jugés pourris ou dénués d’intérêt, en young-adult notamment, dont on pourrait bien penser la même chose, et chacun a le droit d’avoir son avis sur la question.

Pour ma part, Anita Blake (le livre, pas le perso) est aussi vulgaire que Rose Morte (pour ne citer que lui) est délicat et raffiné. Et je ne parle pas de gros mots, j’aime beaucoup les héroïnes imparfaites qui disent des gros mots, j’en dis moi-même énormément, non je parle d’une ambiance vulgaire, d’un perso vulgaire dans son comportement, dans sa façon de penser, dans ses états d’âmes… La même « vulgarité » que peut avoir une salade de museau par rapport à un foie gras de qualité, si vous voyez où je veux en venir… Ou un sac Tati par rapport à un Louis Vuitton, ou un chanel… (non je m’en fous des sacs de luxe, c’est pas la question !)

Enfin voilà quoi, Anita Blake ne m’a vraiment pas fait passer un bon moment, je m’y suis ennuyée et j’ai eu bien du mal à l’avaler, je ne lirai certainement pas la suite (surtout qu’il paraît que la saga perd de son intérêt au fur et à mesure des tomes, eh ben qu’est-ce que ça doit être au tome 22 !!)  et je suis certaine que, même au rayon bit-lit, je peux trouver des choses plus sympathiques que ça. Je pense notamment à mon prochain (toujours offert, et toujours imposé par le challenge des 20 livres imposés, on m’en veut ! lol) Succubus Blues, qui apparemment, devrait mieux s’en sortir à mes yeux vilains de méchante lectrice. :p (si on m'a menti je vais faire un scandale !)

 

J’espère n’avoir vexé personne, je répète que chacun lit et aime ce qu’il veut, et trouve son plaisir dans des genres bien différents, c’est bien normal. (y en a bien qui me regardent comme une attardée parce que je me complais dans la jeunesse et l’imaginaire, lol)
A très bientôt !

 

Cali

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Commentaires
M
Ben moi non plus je n'ai pas trouvé ça tip top. Je pense que j'ai arrêté d'y croire en voyant débarquer les rat-garous. Ca ne passait plus.
M
j'avais oublié d'aller voir ta chronique oups ^^'<br /> <br /> bon bah je ne suis pas prête de le sortir de ma PAL... j'ai du mal avec la bit-lit excepté quelques séries et celle-ci me tente de moins en moins...
S
Je suis en train de le lire et je bloque dessus depuis une semaine... :(
P
Anita Blake est mon héroïne favorite et je ne me sens pas du tout vexée :) On ne peut pas plaire à tout le monde.<br /> <br /> <br /> <br /> Il est vrai que Plaisirs Coupables a été mon premier roman Bit Lit, c'est peut être pour çà qu'il m'a tant marqué. Je l'ai relu il n'y a pas longtemps avec Everbook et là en faite, je me suis rendu compte que j'avais un peu de mal avec l'écriture de Laurell K. Hamilton... C'est peut être une des raisons pour lesquelles j'ai pas lu un seul tome depuis longtemps alors qu'il y en a quelques uns qui s'empilent dans ma PAL...<br /> <br /> <br /> <br /> Pourquoi j'ai accroché aussi ? Je pense que j'ai craqué sur Jean-Claude ♡
Y
Rhooo, c'est tout ? Et dire que l'idée que tu puisses faire une critique négative a pu faire polémique !<br /> <br /> T'es 'achement gentille quand t'aimes pas ! Bon, je n'aurai pas peur de t'envoyer mon bouquin quand je l'aurai écrit (t'as intérêt à tenir encore ton blog dans dix ans, vu mon rythme ! ^^)
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