Le coup de projo du dimanche #10 - Aujourd'hui, pleins phares sur Valérie Simon !

J'ai décidé, chaque dimanche, (en principe journée assez calme où on peut prendre le temps de lire un petit article) de publier, pour les auteurs qui le souhaiteront et qui m'en feront la demande par MP sur Facebook, un petit coup de projecteur, une publicité pour leurs œuvres, afin de vous les faire rencontrer ou de mieux les connaitre.
Auteurs auto édités, édités par de petites maisons, ou même édités par de plus grosses mais qui estimeraient qu'on n'a jamais assez de publicité, je parlerai de leurs ouvrages, de leur actualité, dans la mesure des renseignements qu'ils voudront bien me donner.

Aujourd'hui, je suis ravie de vous faire découvrir Valérie Simon pour ceux qui ne la connaissent pas encore, ou de vous aider à mieux la connaître pour ceux qui l'avaient déjà découverte sans mon aide ! Bienvenue dans son univers, bienvenue dans son cœur !

                      

(Valérie est une jeune auteure extrêmement photogénique avec une vraie personnalité

Ma Maman dirait surement qu'elle a un "beau petit genre" :D )

-Biographie officielle :  

Née à Strasbourg, en terre alsacienne baignée de traditions et de légendes, Valérie SIMON aime tellement les fées qui parlent aux ruisseaux qu’elle décide très tôt de réécrire le monde en imposant sa vision romanesque peuplée d’héroïnes intrépides évoluant dans l’univers de la Fantasy.

Après des études en Arts et une incursion en publicité, elle est publiée dès 1997 au Fleuve Noir (Le cycle de la pierre d’Arkem en 4 tomes) et participe aux collectifs Fantasy (Fleuve Noir) et Cosmic Erotica (J’ai Lu).

A l’issue d’un séjour de six ans à Bruxelles (Belgique), elle s’installe en 2008 près de Lyon et recommence doucement une activité littéraire.

En 2012, plusieurs de ses textes paraissent dans des fanzines (Piments et Muscades…) ou webzines (L’Imaginarius…). D’autres sont retenus dans des anthologies comme L’antre des sorciers chez Rivière Blanche, On a marché sur… chez Voy’El, Sang, tripes et boyaux chez Fan2Fantasy (parution fin 2012), Le monde de la nuit chez Sombres Rets (parution février 2013)…

En octobre 2012, elle obtient le troisième prix du concours de la nouvelle du salon du livre des Pays de l’Ain, puis voit une de ses nouvelles proposée en édition numérique chez ActuSF (Gilles a suivi Jeanne).

Conjointement, elle termine l’écriture de deux très gros romans (fantasy et planet-opera) dont l’un d’eux a obtenu une aide à l’écriture de la Région Rhône-Alpes. Elle travaille également sur un prochain recueil de textes courts.

Depuis septembre 2012, le cycle La Pierre d’Arkem est réédité en quatre tomes aux Editions du Riez.

Yanis déesse de la mort est actuellement dans les librairies.

Sinièn déesse de la vie est en précommande chez l’éditeur en attendant sa sortie nationale le 21 janvier 2013.

- Rien que pour vous, Valérie a chuchoté quelques confidences à l'oreille du Calidoscope :

Depuis que je suis toute petite, j’ai toujours lu, j’ai toujours écrit.

Les bibliothèques n’étaient jamais assez grandes (j’ai vécu dans une petite ville) et quand j’allais avec des amis de mes parents, je ne m’ennuyais jamais parce que dans toutes les maisons il y a toujours UN livre à lire.

Je crois que j’ai commencé à écrire lorsque je me suis rendu compte que les histoires que je lisais ne me suffisaient plus. Il manquait toujours quelque chose, soit du merveilleux, soit de la romance, soit de l’action…

Mon premier roman édité ne fut pas le premier écrit, mais il fut le premier que quelqu’un eut envie de lire, en l’occurrence une amie-collègue de boulot qui me kidnappa mon manuscrit et en devint totalement accro.

Son enthousiasme fut si fort qu’elle parvint à me convaincre de l’envoyer à un éditeur. Je l’ai fait pour lui faire plaisir, sans y croire une seule seconde. Pour moi, être un « vrai » écrivain, avoir écrit de « vrais » livres, c’était un peu comme quelque chose d’inaccessible.

J’ai choisi un éditeur au hasard dans les pages jaunes, sans rien connaître des lignes éditoriales. C’est tombé sur Fleuve Noir. Quelques semaines plus tard, ils me téléphonaient.

C’était tellement fou que je ne suis pas arrivée à m’en imprégner. J’ai fait des dédicaces, je suis allée dans les salons, j’ai rencontré des chroniqueurs, des libraires, des auteurs, j’ai été interviewé pour France Culture… On m’a sollicitée pour quelques nouvelles dans des anthologies (Henri Loevenbruck, Alain Névant, Jean-Marc Ligny…). Tout le monde était incroyablement gentil mais je vivais tout ça de loin, sans bien m’en rendre compte, parce qu’en même temps j’étais très prise par ma vie de famille, par mes deux fils dont le plus jeune venait de naître, par un déménagement en Belgique où mon mari était muté professionnellement.

Surtout, méchant coup du sort, mon Mac s’est suicidé en me bouffant deux romans de 800 pages. Impossible de récupérer le disque dur, or je n’avais aucune sauvegarde, même pas papier. L’idiotie totale…  J’en ai pleuré comme une madeleine.

Avec ça, mon éditeur se restructurait (il avait été racheté) et je me suis peu à peu  retrouvée installée dans une vie d’expatriée bien cosy (ah, les pralines belges !), à cent lieues du monde littéraire.

Un jour, j’ai reçu un drôle de coup de fil : la mairie de ma ville natale me contactait parce qu’une éditrice cherchait à me retrouver. Un vrai roman.

C’est ainsi que j’ai rencontré une personne très importante à mes yeux, dont l’enthousiasme est tellement communicatif que je n’ai pas pu résister. Elle m’a emportée sur son élan, elle m’a poussée à écrire et bien qu’elle n’ait pas pu continuer son aventure dans l’édition, elle m’a réellement fait retomber dans l’écriture. Rien que pour ça, ma vie ne sera jamais assez longue pour la remercier.

Bien entendu, je n’avais pas réellement cessé d’écrire. Je crois que quand on tombe dans l’écriture, on écrit toujours. Tous les jours. Même si on ne raconte plus des histoires. Personnellement, à cette époque, j’écrivais différemment : je faisais des poèmes, je notais des idées ou des impressions. Ma tête est toujours remplie de mots. Je suis comme une éponge, qui voit tout, qui ressent tout et qui restitue toutes ces impressions au hasard de ses écrits.

Avec la rencontre de cette personne, j’ai recommencé à écrire des histoires. J’ai fini le premier jet d’un gros manuscrit de Fantasy, j’ai attaqué un énorme planet-opera, je me suis essayée à des textes courts. Certains ont été pris par des éditeurs pour des anthologies. Surtout, les Éditions du Riez se sont intéressées à la réédition du cycle de la Pierre d’Arkem. En septembre 2012, le premier tome Yanis déesse de la mort  est arrivé. Il sera suivi fin janvier 2013 du second tome Sinièn déesse de la vie.

  

Depuis, je suis totalement intoxiquée : je reste collée à mon clavier tout au long de la journée. Je retravaille les versions des deux manuscrits en cours. J’écris des petits textes par ci par là. J’envisage de faire un recueil. J’ai toujours un projet en tête, des milliards d’idées, et pas assez de temps pour tout écrire car je suis très très très lente. Je reviens mille fois sur mes phrases, je cherche à ce qu’elles coulent parfaitement dans la bouche quand on les lit à voix haute. J’aime la musicalité des syllabes, le beau vocabulaire, les paragraphes qui ressemblent parfois à de la poésie. J’aime aussi me laisser porter par mes personnages, leur donner la possibilité de vivre leur vie.

J’écris dans tous les domaines de l’imaginaire, mais avec une prédilection pour la Fantasy, le Fantastique, le Merveilleux. Ce sont des supports très riches pour une approche sensuelle. J’aime beaucoup décrire les relations entre les êtres, surtout les relations amoureuses. Le côté « chasseur » de l’amour me fascine, ainsi que cette idée de la prédation dans les romances. J’aime les métamorphoses, le noir de certaines situations. Je suis fascinée par la télépathie. J’aime les mythes anciens, les légendes, les grands cycles avec du souffle, tout ce qui est épique et spectaculaire. Surtout, je n’aime pas avoir de limite dans mon imagination… et je suis aussi très fleur bleue.

{Un Giga merci à cette auteure généreuse, dont on ressent vraiment le désir de partager, de tout partager avec ses lecteurs et le public en général. Elle m'a fourni toute la matière pour l'ensemble de cet article, de sorte que je n'ai quasiment pas eu de travail de recherche à effectuer. Elle a envie d'être pour vous comme un livre ouvert, avec des marque-pages pour les passages les plus importants, et c'est un vrai bonheur que de la rencontrer et de la découvrir :) }

- Focus sur le roman Yanis déesse de la mort :

C'est le récit d’Elfes et de Démons qui se haïssent cordialement. Mais c’est sans compter sur l’amour d’une elfe et d’un démon, amour dont naîtra une enfant.

Or, une entité maléfique est enfermée depuis des temps immémoriaux dans une sombre tour. Selon la légende, une personne capable de réunir deux pierres magiques sera la seule capable de s’élever contre cette incarnation du mal.

Lorsque Laocoon confie sa fille à une prêtresse en la faisant passer pour Yanis, déesse de la mort, sait-il ce qu’il va déclencher ? Que deviendra cette petite fille aux allures de déesse enfermée dans un temple ?

Disponible en librairie et aux Editions du Riez.

- Quelques avis sur Yanis déesse de la Mort :

« Cette histoire est pleine d’émotions, vraiment superbe [...]  tout est écrit de façon à ce que les mots glissent sous les yeux du lecteur avec facilité tout en lui permettant de bien s’imprégner de l’univers du livre [...] L’histoire passionnera le lecteur [...] un excellent moment de lecture. » (Garlon).

« Un très chouette premier tome [...] Vivement la suite ! » (L’endorphinage)

 « Une belle lecture [...] Tour à tour surpris, charmé, inquiété, intrigué [...] Une belle découverte, pour moi, de ce qui est apparemment un classique de la fantasy francophone, ou tout du moins une référence importante. Je ne peux que vous encourager à lire ce roman qui, tout en rejoignant les codes de la fantasy, a su s’en éloigner pour ne pas tomber dans les clichés éculés. » (Cécile Duquenne)

« [...] une magie de l'écriture très poétique. Chaque scène pourrait facilement faire l'objet d'un tableau et chaque phrase coule agréablement dans la bouche qui la lit. Non seulement Valérie SIMON a su rendre hommage à la vie mais la beauté de cette écriture ne fait que renforcer cette idée. » (Farah Douibi)

« Ce livre fait partie de ceux qui vous font circuler dans la vie avec plus de joie et de légèreté car l’imagination est au pouvoir. » (Jzl44)

« De merveilleuses histoires… » (Richard Tuil)

« Cette semaine, je lis un roman vraiment prenant ! » (La plume ou la vie)

« A lire si vous voulez frissonner de plaisir et parfois de peur ! L’auteur manie en effet l’intrigue et mènera le lecteur du bout de sa plume où elle le voudra, pour le plus grand plaisir de celui-ci ! » (Mythologica)

-Quelques avis sur les autres textes de Valérie:

Pour le texte Gilles a suivi Jeanne « une nouvelle où le fantastique se mélange avec jubilation à l'Histoire de France. » (actuSF)

Pour le texte Blanche dans la lumière du printemps (vu sur le forum de Piments et Muscade) : « Valérie Simon a réussi à aborder des sujets délicats (et intemporels !) de façon subtile et maîtrisée, tout en exploitant parfaitement les contraintes du cadre de l'appel à textes. » « Ce texte est très particulier et très beau aussi, dans un genre historique... personnellement je l'adore » (De Roanne forum Piment et Muscade à propos Fanzine Fin’amor)

« Très bon texte en effet. Avec des rebondissements inattendus qui sont de petites merveilles. » (De Patrice l’homme au chapeau forum cocyclics à propos Piment et Muscade)

Pour le texte La griffe insoupçonnée (en lecture libre sur le site des Editions Laska) : « Une nouvelle excellente : c'est rythmé, haletant, la course poursuite est vraiment bien rendue, on s'y croirait. Bravo à l'auteur, j'ai vraiment accroché » (Cosette, sur le Forum)

Pour le texte Demain, des raviolis (en lecture libre dans le cadre des Duels de la Nouvelle du site Nouveau Monde) : « Valérie Simon a écrit une nouvelle couronnée d'émotions, un texte qui a su me toucher. Comment, face à la plus extrême horreur, garder espoir ? Lisez-le et vous comprendrez qu'on n'a pas le choix, que tant qu'on respire, on doit continuer à avancer. Félicitations à l'auteure ! » (Aramis)

« C'est vraiment très beau ! Et terrible à la fois. » (scalp30)

- Valérie Simon vous invite personnellement :

Maintenant, pour ceux qui veulent discuter avec moi, je suis sur FB :

Sinon, toutes les infos concernant mes publications, mon actualité, mes dédicaces, mes rencontres, mes salons et festivals sont sur mon site

Je serai présente à Bagneux pour le festival Zone Franche (samedi 23 et dimanche 24 février). N’hésitez pas à venir à ma rencontre !

 Et le 19 décembre, je participe à un atelier d'écriture sur Lyon.

Pour la sortie du second tome Sinièn déesse de la vie, plusieurs dédicaces seront organisées, le programme est en cours de construction.

- Découvrez également sa bibliographie complète :

Anthologie L’antre des sorciers

Éditions Rivière Blanche

Concours organisé par la Ville de Chalabre. Je suis arrivée troisième avec le texte Le sourcier et la jeune fille au bord du gouffre.

(Un jeune sourcier, amoureux d’une sorcière, cherche à lui déclarer sa flamme)

Parution septembre 2012

Disponible chez l’éditeur

Anthologie On a marché sur…

Editions Voy’El

Avec le texte : Le monde que nous attendions

(la terre n’existe plus, l’humanité erre dans l’espace à bord d’un vaisseau gigantesque jusqu’à ce que… le monde que chacun attendait est enfin à portée de main)

Parution octobre 2012

Fanzine Fin’Amor, collection Piments et Muscade

Éditeur : L’armoire aux Epices

Avec le texte : Blanche dans la lumière du printemps

(Le mari de Blanche, un noble parti à la guerre, lui impose la présence d’un chevalier hardi et insolent qui la poursuit de ses assiduités)

Disponible sur le site

Gilles a suivi Jeanne, Nouvelle éditée numériquement

Éditeur ActuSF

Décembre 2012

Le texte : Gilles a suivi Jeanne

(Jeanne est en train de sauver la France du naufrage face aux Anglais. Alors qu'elle est avec ses troupes tout prêt de Compiègne, Jeanne s'offre une balade nocturne dans les bois. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que Gilles la suit. Et ce que lui ne sait pas, c'est que la jeune fille a un terrible secret...)

Disponible sur le site de l’éditeur

Anthologie Sang, tripes et boyaux

Éditions Fan2Fantasy

Avec le texte Vapeurs Ethyliques

(un joueur de hockey exilé en Norvège abuse de la boisson et voit soudainement un troll dans son salon)

Parution : fin 2012/début 2013

Anthologie Cosmic Erotica

Collection Millénaires

Éditeur J’ai Lu

Anthologiste Jean-Marc Ligny

Avec le texte : Le loup

(La vengeance d’une jeune sorcière qu’un homme a violée)

Parution : 2000

Anthologie Fantasy

Éditeur Fleuve Noir

Parution 1999

Anthologistes Henri Loevenbruck et Alain Névant

Avec le texte : Histoire de Razörod le serpent

(une princesse défie le dragon qui terrorise son royaume)

Textes à lire sur le site L’Imaginarius

Dossier zombie, imaginarius n°2, avec le texte La Vénus du quartier des platanes (un jeune homme tombe éperdument amoureux de sa voisine du dessus)

Dossier Halloween, imaginarius n°3, avec le texte La nuit du chat gris (une jeune femme solitaire recueille un chat gris quelques jours avant Halloween, sauf que ce chat n’est pas exactement un chat…)

A Paraître :

Anthologie Le monde de la Nuit

Editeur Sombres Rets

Parution Février 2013

Avec le texte : Marie dans la nuit

Revue québécoise Horrifique

Numéro Spécial Femmes de l’étrange

Parution janvier 2013

Avec le texte : La Chair du Golem